Le coupe-ongles. Le jour où ils l’ont pris à mon fils, j’ai compris que c’était grave

22 décembre 2016

Janvier 2011 – Postface du livre par Marie-Noëlle Besançon

« Un Français sur cent est atteint de schizophrénie, une maladie dont on ne guérit pas. Cette statistique, je m’en foutais, comme tout le monde… Mon fils Nicolas a été fauché à 19 ans. Quand j’ai réalisé ce qui se passait, il était trop tard, sa mère l’avait fait interner, elle n’avait pas le choix. Je n’ai rien vu venir. Comment ce blondinet brillant a-t-il pu devenir un fantôme assommé de neuroleptiques ? C’est cette histoire que j’ai voulu raconter. Elle est violente, crue, injuste peut-être.

Mais tout est vrai. Tout a commencé en février par un coup de téléphone et s’est poursuivi dans un endroit où je n’aurais jamais cru devoir mettre les pieds : le service fermé d’un grand hôpital psychiatrique. Ce récit est une véritable saga, avec des rebondissements, des mystères, des bons et des méchants. Cette aventure dont je me serais bien passé, j’ai voulu la raconter comme un roman. Je ne suis pas sûr de toujours comprendre mon fils, mais j’ai décidé de l’aimer tel qu’il est. Et ce n’est pas toujours simple ».

coupe-ongle

Ecrit par Stéphane Alexandre

Postface par Marie-Noëlle Besançon

Editions Les Arènes, parution le 13 janvier 2011

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